En dépit des pertes d’emplois et du taux de chômage élevé, le prix médian d’une maison individuelle dans le comté de San Diego est toujours en hausse : il a atteint un record historique de 700 000 $ en juillet.

Phil Molnar, qui couvre l’immobilier résidentiel pour le San Diego Union Tribune, a déclaré que la hausse des prix est en partie due à la réduction du nombre de maisons sur le marché, et en partie due à des taux d’intérêt plus bas que jamais. Il a déclaré que la concurrence pour les maisons actuellement sur le marché est féroce, et les acheteurs peuvent s’attendre à payer plusieurs milliers de dollars au-dessus du prix demandé pour remporter l’enchère.

Molnar a dit que les plus grandes augmentations de prix sont dans la partie supérieure du marché, puisque le marché boursier est fort et que ceux qui ont des emplois mieux rémunérés sont moins susceptibles d’avoir été au chômage.

Mais les maisons dans les gammes de prix moyennes et inférieures ont également été touchées. Certains acheteurs sont des familles issues de marchés immobiliers plus chers, qui ont réalisé que, puisqu’elles peuvent désormais travailler à domicile, elles peuvent acheter une maison plus grande à San Diego qu’à San Francisco.

Molnar a déclaré que certaines prédictions suggèrent que les prix des maisons pourraient connaître une baisse d’ici la fin de l’année. Mais il a dit que les conditions du marché ne sont pas les mêmes que la bulle immobilière qui a éclaté avant le crash immobilier de 2007. La hausse actuelle des prix est basée sur différents facteurs, tels que des taux d’intérêt plus bas que jamais.

Cependant, l’effet net de la hausse des prix des maisons est d’exagérer le phénomène des « deux San Diegos », avec un écart croissant entre ceux qui peuvent se permettre d’acheter une maison et ceux qui ne le peuvent pas.

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