Qu’est-ce qu’un contribuable de la base de caisse ?
Un contribuable selon la méthode de la comptabilité de caisse est un contribuable qui déclare ses revenus et ses déductions l’année où ils sont effectivement payés ou reçus. Les contribuables assujettis à la comptabilité de caisse ne peuvent pas déclarer les créances comme des revenus, ni déduire les billets à ordre comme des paiements.
Comprendre le contribuable assujetti à la comptabilité de caisse
Tous les contribuables, particuliers ou entreprises, sont tenus de payer des impôts sur leurs revenus chaque année. Une méthode comptable cohérente doit être utilisée pour déclarer les revenus et les impôts pour toute année fiscale donnée. Les deux méthodes comptables utilisées par les contribuables pour déclarer leurs revenus sont la méthode de la comptabilité d’exercice et la méthode de la comptabilité de caisse. Les contribuables qui utilisent la méthode de comptabilité d’exercice doivent déclarer les revenus l’année où ils sont gagnés, et non reçus. De même, les dépenses doivent être déduites dans l’année où elles sont engagées, et non pas payées ou réglées.
Principes essentiels
- Un contribuable qui utilise la méthode de la comptabilité de caisse déclare les revenus et les déductions dans l’année où ils sont effectivement payés ou reçus.
- Un contribuable selon la méthode de la comptabilité de caisse déduit les dépenses dans l’année où elles sont payées, ce qui n’est pas nécessairement l’année où elles ont été engagées.
Un contribuable selon la méthode de la comptabilité de caisse, par contre, déclare le revenu dans l’année où il est reçu, peu importe quand il a été réellement gagné. Fondamentalement, tous les éléments de revenu qui sont effectivement ou implicitement reçus au cours de l’année fiscale sont inclus dans le revenu brut du contribuable. Si le contribuable reçoit des biens et des services, il doit inclure la juste valeur marchande (JVM) dans son revenu. Selon l’Internal Revenue Service (IRS), un revenu est considéré comme reçu lorsqu’un montant est crédité sur le compte du contribuable ou mis à sa disposition sans restriction, qu’il soit ou non en possession des fonds. Par exemple, si un agent est autorisé à recevoir un revenu au nom d’une entité contribuable, le contribuable est considéré comme ayant reçu l’argent lorsque l’agent le reçoit. De même, un employé qui a reçu un chèque de paie à la fin d’une année doit le déclarer comme revenu cette année-là, même s’il n’a effectivement déposé le chèque que l’année suivante.
Un contribuable qui utilise la méthode de la comptabilité de caisse déduit les dépenses l’année où elles sont payées, ce qui n’est pas nécessairement l’année où elles ont été engagées. Cependant, les dépenses payées à l’avance ne peuvent pas être déduites ; l’IRS permet plutôt au contribuable de capitaliser certains coûts. Les dépenses payées à l’avance ne sont déductibles que dans l’année à laquelle elles s’appliquent, à moins que les dépenses ne soient admissibles à la règle des 12 mois, en vertu de laquelle un contribuable n’est pas tenu de capitaliser les montants payés pour créer certains droits ou avantages pour le contribuable.
Bien que les contribuables puissent choisir n’importe quelle méthode de déclaration fiscale à leur discrétion, certaines entités n’ont pas le droit d’utiliser la méthode de la comptabilité de caisse. Ces contribuables comprennent :
- Une société (autre qu’une société S) dont les recettes brutes annuelles moyennes dépassent 25 millions de dollars
- Une société de personnes ayant une société (autre qu’une société S) comme associé, et dont la société de personnes a des recettes brutes annuelles moyennes dépassant 25 millions de dollars
- Un abri fiscal
Les contribuables suivants ne sont pas interdits d’utiliser la méthode de déclaration selon la comptabilité de caisse :
- Toute société ou société de personnes qui a un revenu brut annuel moyen de 25 millions de dollars ou moins pour les 3 années fiscales précédentes
- Une société de services personnels (SSP) qualifiée, définie comme toute société (1) qui fournit des services dans des domaines admissibles (santé, droit, ingénierie, architecture, comptabilité, actuariat, arts du spectacle ou conseil) et ; (2) dont les actions sont détenues en grande partie par des employés fournisseurs de services actuels ou retraités ou leurs successions.