Mme Rolle, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, a déclaré que certaines des solutions les plus élémentaires se trouvent en bas de la chaîne d’approvisionnement : Les silos à grains en métal ont permis de lutter contre les champignons qui ruinent les stocks de céréales dans les pays d’Afrique. En Inde, la F.A.O. encourage les agriculteurs à collecter les tomates dans des caisses en plastique plutôt que dans de grands sacs ; elles s’écrasent et pourrissent moins.

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Plus haut dans la chaîne alimentaire, les supermarchés tentent de faire une entorse en modifiant la façon dont les étiquettes de péremption sont utilisées – en les rendant spécifiques à diverses catégories d’aliments pour décourager les consommateurs de jeter des aliments qui peuvent être consommés sans danger – ou en essayant de vendre les fruits et légumes difformes plutôt que de les jeter.

Certains pays tentent de réglementer le gaspillage alimentaire. La France exige que les détaillants donnent les aliments qui risquent d’être jetés mais qui sont encore propres à la consommation. Les législateurs de l’Union européenne font pression pour des objectifs contraignants visant à réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d’ici 2030, faisant écho à un objectif de développement des Nations unies ; les négociations sont en cours depuis juin. Certains pays repoussent l’idée d’objectifs à l’échelle du continent.

Et si nous mangions simplement moins ?

Cela ferait une différence, mais pas autant qu’on pourrait le penser. Le Dr Behrens, de l’université de Leiden, s’est penché sur la question dans une étude récente :

La réduction des déchets aurait « au moins le même impact, voire plus, que le changement de régime alimentaire. »

Si les Américains mangeaient selon nos recommandations alimentaires nationales (celles de chaque pays sont quelque peu différentes), cela contribuerait dans une certaine mesure à réduire notre empreinte écologique. Mais changer les habitudes alimentaires est difficile. Selon les experts, le gaspillage alimentaire reste critique.

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