- Les chercheurs affirment que le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) peut aider à protéger contre le COVID-19.
- Ils sont arrivés à cette conclusion après que leurs recherches aient révélé que les personnes ayant des niveaux plus élevés d’anticorps contre les oreillons avaient tendance à avoir des cas moins graves de COVID-19.
- Les experts disent que la protection peut se produire parce que le coronavirus qui cause le COVID-19 agit de manière similaire aux virus qui causent les oreillons et la rougeole.
- Cependant, ils ont dit qu’il est trop tôt pour recommander aux adultes de recevoir des injections de rappel du vaccin ROR.
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Le COVID-19 a tendance à affecter les jeunes enfants et les adolescents moins sévèrement que les adultes plus âgés pour des raisons que les professionnels de santé ne comprennent pas encore tout à fait.
Maintenant, certains chercheurs disent que l’une de ces raisons pourrait résider dans quelque chose que les enfants reçoivent généralement autour de leur premier anniversaire – le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).
Dans une étude récente publiée dans la revue mBio, les chercheurs ont conclu que les personnes qui avaient des niveaux plus faibles d’anticorps contre les oreillons dans leur sang semblaient connaître des cas plus graves de COVID-19, tandis que celles qui avaient des niveaux plus élevés d’anticorps contre les oreillons avaient des cas moins graves.
Pour établir ce lien, les chercheurs ont examiné spécifiquement les titres – un test qui mesure les niveaux d’anticorps dans le sang – pour la rougeole, les oreillons et la rubéole.
« Nous avons constaté que des titres élevés d’oreillons (134 à 300 AU/ml) provenant de la vaccination ROR II ont été trouvés uniquement chez les sujets présentant des cas de COVID-19 asymptomatiques et fonctionnellement immunisés », ont écrit les chercheurs. « Les sujets présentant des cas modérés et graves de COVID-19 présentaient tous des valeurs de titres d’oreillons faibles (inférieurs à 75 AU/ml). »
« La corrélation inverse statistiquement significative entre les titres d’oreillons et le COVID-19 indique qu’il existe une relation impliquée qui mérite d’être approfondie », a déclaré David J. Hurley, PhD, co-auteur de l’étude et professeur et microbiologiste moléculaire à l’Université de Géorgie.
« Le vaccin ROR II est considéré comme un vaccin sûr avec très peu d’effets secondaires », a ajouté Hurley. « S’il présente l’avantage ultime de prévenir l’infection par le COVID-19, de prévenir la propagation du COVID-19, d’en réduire la gravité ou de combiner l’un ou l’autre de ces éléments, il s’agit d’une intervention à très haute récompense et à faible rapport de risque. »
Fonctionnellement, cela signifie que tant que vous avez des concentrations élevées d’anticorps anti-oreillons dans le sang, vous pourriez avoir une certaine protection contre le COVID-19, si les résultats de cette étude s’avèrent exacts.