Le harcèlement sexuel est un terme juridique, créé dans le but de mettre fin au harcèlement et à la discrimination à l’égard des femmes sur le lieu de travail. Ce terme est constamment redéfini et étendu dans la législation et les décisions de justice. Cependant, tous les comportements sexuels sur le lieu de travail ne constituent pas du harcèlement, et les lois contre le harcèlement sexuel ne s’étendent pas aux situations en dehors du lieu de travail ou de l’école.
La définition de base du harcèlement sexuel provient de la Commission américaine pour l’égalité des chances dans l’emploi (EEOC) :

Les avances sexuelles importunes, les demandes de faveurs sexuelles et autres comportements verbaux ou physiques de nature sexuelle constituent un harcèlement sexuel lorsque la soumission ou le rejet de ce comportement affecte explicitement ou implicitement l’emploi d’une personne, interfère de manière déraisonnable avec les performances professionnelles d’une personne ou crée un environnement de travail intimidant, hostile ou offensant.

Cette définition a été précisée :

Le harcèlement sexuel peut se produire dans diverses circonstances, notamment les suivantes :

  • La victime comme le harceleur peuvent être une femme ou un homme. Il n’est pas nécessaire que la victime soit du sexe opposé.
  • Le harceleur peut être le superviseur de la victime, un agent de l’employeur, un superviseur d’un autre secteur, un collègue de travail ou un non-employé.
  • La victime n’a pas à être la personne harcelée mais pourrait être toute personne affectée par la conduite offensive.
  • Le harcèlement sexuel illégal peut se produire sans que la victime subisse un préjudice économique ou soit licenciée.
  • Le comportement du harceleur doit être importun.

La plupart des États ont également des lois contre le harcèlement sexuel qui peuvent différer légèrement de la définition fédérale. Vous pouvez vérifier si votre État dispose de telles lois ici.

Il existe deux types de harcèlement sexuel reconnus par la loi :

  • harcèlement sexuel de contrepartie
  • harcèlement sexuel dans un environnement hostile

Il y a harcèlement sexuel de contrepartie lorsque la soumission ou le rejet par une personne d’avances sexuelles ou d’un comportement de nature sexuelle est utilisé comme base des décisions d’emploi affectant la personne ou que la soumission de la personne à un tel comportement devient une condition d’emploi.

  • Il suffit de montrer une menace de perte économique pour prouver le harcèlement sexuel de contrepartie.
  • Une seule avance sexuelle peut constituer un harcèlement si elle est liée à l’octroi ou au refus d’avantages professionnels.
  • Les tribunaux ont tenu les employeurs strictement responsables du harcèlement sexuel de contrepartie initié par des employés superviseurs.
  • Un subordonné qui se soumet puis change d’avis et refuse peut tout de même porter plainte pour harcèlement sexuel de contrepartie.

Le harcèlement sexuel dans un environnement hostile se produit lorsqu’un comportement sexuel importun interfère de manière déraisonnable avec les performances professionnelles d’une personne ou crée un environnement de travail hostile, intimidant ou offensant, même si le harcèlement n’entraîne pas de conséquences professionnelles tangibles ou économiques, c’est-à-dire que la personne ne peut pas perdre son salaire ou une promotion.

Il existe deux conditions qui déterminent la responsabilité des employeurs en cas de harcèlement sexuel dans un environnement hostile :

  • L’employeur connaissait ou aurait dû connaître le harcèlement, et
  • L’employeur n’a pas pris de mesures correctives appropriées.

Un employeur peut être tenu responsable de la création d’un environnement hostile par un superviseur, par du personnel non supervisé ou par les actes des clients ou des entrepreneurs indépendants de l’employeur si l’employeur a connaissance de ce harcèlement et ne le corrige pas.

On peut s’attendre à ce qu’un employeur ait connaissance de l’environnement hostile

  • si une plainte a été déposée auprès de la direction
  • si la direction a omis d’établir une politique contre le harcèlement sexuel
  • si le harcèlement est ouvertement pratiqué ou bien connu parmi les employés.

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