La littérature et les documents scientifiques relatifs aux effets de l’exposition par inhalation au dioxyde de carbone (CO2) sur la santé humaine et la performance psychomotrice ont été examinés. Des changements physiologiques linéaires dans les systèmes circulatoire, cardiovasculaire et autonome lors de l’exposition au CO2 à des concentrations allant de 500 à 5000 ppm étaient évidents. Des études expérimentales sur l’homme ont suggéré que l’exposition au CO2 à court terme, à partir de 1000 ppm, affecte les performances cognitives, notamment la prise de décision et la résolution de problèmes. Les changements dans les systèmes autonomes dus à une exposition de faible niveau au CO2 peuvent impliquer ces effets. Des recherches supplémentaires sur les effets à long terme d’une exposition à de faibles niveaux de CO2 sur le système autonome sont nécessaires. De nombreuses études épidémiologiques indiquent une association entre une exposition à faible niveau de CO2 à partir de 700 ppm et des symptômes liés aux bâtiments. Des symptômes respiratoires ont été indiqués chez les enfants exposés à des concentrations intérieures de CO2 supérieures à 1000 ppm. Cependant, d’autres polluants intérieurs comorbides sont peut-être impliqués dans ces effets. Dans le contexte d’une augmentation linéaire significative de la concentration de CO2 dans l’air ambiant, causée par les activités et les sources anthropiques, la réduction des niveaux de CO2 à l’intérieur des bâtiments par ventilation avec l’air ambiant représente une augmentation de la consommation d’énergie dans un bâtiment climatisé. Pour un contrôle énergétique efficace du CO2 pénétrant dans un bâtiment à partir de l’air ambiant, l’augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique doit être supprimée de toute urgence.

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