FaithGateway

Oct 30, 2021

Note de la rédaction : Ceci est un extrait de 52 petites leçons des Misérables. Bob Welch promène les lecteurs à travers le chef-d’œuvre d’Hugo, extrayant des dizaines de réflexions spirituelles uniques de ce portrait durable de la pauvreté, de l’injustice sociale, de la miséricorde et de la rédemption.

Avez-vous frappé à celle-là, là ? – Une femme de Digne qui a pitié de Valjean

À Digne, alors qu’il vient d’être libéré, Jean Valjean est refusé pour tel travail et refusé pour telle auberge. Il est même refusé lorsqu’il demande à un geôlier s’il peut rester pour une nuit ; l’ironie est que Valjean, bien que techniquement un homme libre, est esclave de son passé – à tel point qu’il est prêt à aller en prison comme moyen de survie.

Dans la scène de l’absence de chambre dans la prison de Hugo, Valjean ressemble au fils prodigue, qui est devenu si désespéré pour survivre qu’il « désirait ardemment remplir son estomac avec les gousses que les porcs mangeaient ». Hélas, « personne ne lui a rien donné » (Luc 15:16).

« Tout le monde m’a chassé », dit Valjean à une femme qui a suffisamment pitié de lui pour l’aider.

« As-tu frappé à toutes les portes ? » demande-t-elle.

« Oui », dit-il.

« Avez-vous frappé à celle-là ? »

« Non. »

« Frappez là. »

À cause de cette porte – la porte de l’évêque – ce qu’il trouve n’est pas seulement un repas chaud, un verre de vin, et un lit chaud.

Ce qu’il trouve est la vie. La grâce. Dieu. Mieux encore, Dieu le trouve.

Et pas avec la suspicion de l’inspecteur Javert. Pas avec les normes inatteignables que vous devez être de cette taille pour profiter de la balade, mais avec les bras ouverts d’un père de grâce accueillant à la maison le fils prodigue.

Dans un monde matériel, où nous sommes honorés pour ce à quoi nous ressemblons et ce que nous possédons et combien nous avons de points au SAT, Dieu regarde plus profondément.

« Le Seigneur ne regarde pas les choses que les gens regardent », dit 1 Samuel 16:7. « Les gens regardent l’apparence extérieure, mais le Seigneur regarde le cœur. »

Comme Javert, nous pouvons avoir l’air complètement mis ensemble. Totalement sous contrôle. Totalement engagés dans une noble cause. « Nos addictions nous font nous accrocher à ce que le monde proclame comme étant les clés de l’épanouissement personnel : l’accumulation de la richesse et du pouvoir, l’obtention d’un statut et de l’admiration ; la consommation somptueuse de nourriture et de boisson, et la gratification sexuelle sans distinction entre la luxure et l’amour », écrit Henri J. M. Nouwen. « Ces addictions créent des attentes qui ne peuvent que ne pas satisfaire nos besoins les plus profonds… Je suis le fils prodigue chaque fois que je cherche un amour inconditionnel là où il ne peut être trouvé. »

Alors nous trébuchons dans l’obscurité, nous accrochant à un orgueil aveugle pour nous prouver que nous avons raison. Jusqu’à ce que, désespérés, nous frappions. Alors, comme le dit Matthieu 7:7-8, tout change.

Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira la porte. Car quiconque demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et à celui qui frappe, on ouvrira la porte.

Excerté avec la permission de 52 petites leçons des Misérables par Bob Welch, copyright Thomas Nelson, 2014.

* * *

Votre tour

Trappez ! Il vous attend pour vous ouvrir la porte. Toute autre porte sera un échec misérable de vos espoirs et de vos attentes. Venez rejoindre la conversation sur notre blog ! Nous aimerions beaucoup que vous nous parliez de la recherche et de la découverte de l’amour inconditionnel de Dieu seul ! ~ Dévotionnels Quotidiens

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