Les adaptogènes sont des plantes médicinales qui augmentent la résistance au stress, ainsi que la concentration, la performance et l’endurance pendant la fatigue. Des expériences ont été menées avec des souris BALB/c prenant ADAPT-232 forte, une combinaison fixe de trois extraits authentiques (natifs) d’Eleutherococcus senticocus, Schisandra chinensis et Rhodiola rosea, caractérisés pour le contenu des marqueurs actifs eleutherosides, schisandrins, salidroside, tyrosol et rosavin et à des doses d’environ 30, 90 et 180 mg/kg pendant sept jours consécutifs suivis par un test de nage forcée jusqu’à épuisement. ADAPT-232 forte augmente fortement l’endurance des souris, augmentant le temps nécessaire à l’épuisement (TTE) de manière dose-dépendante de 3,0+/-0,5 à 21,1+/-1,7 min, environ sept fois. Le sérum Hsp72 a été mesuré par EIA dans des conditions normales et stressantes avant et après le test de natation. L’administration répétée de l’adaptogène augmente de manière dépendante de la dose le niveau basal de Hsp72 dans le sérum des souris de 0.8-1.5 à 5.5-6.3 pg/ml. Cet effet est encore plus fort que l’effet du stress, y compris les impacts physiques (natation) et émotionnels : 3,2+/-1,2 pg/ml. L’effet cumulatif du stress et de l’adaptogène a été clairement observé dans les groupes d’animaux traités avec l’adaptogène après avoir nagé jusqu’à épuisement, quand le sérum Hsp72 a augmenté à 15.1+/-1 pg/ml et est resté presque au même niveau pendant les 7 jours. On peut conclure que les adaptogènes induisent une augmentation du sérum Hsp72, considéré comme une réponse de défense au stress, et augmentent la tolérance au stress (dans notre modèle, combinaison de stress physique et émotionnel). On peut suggérer que l’augmentation de la tolérance au stress induite par l’adaptogène est associée à sa stimulation de l’expression de Hsp70 et particulièrement à la production et à la libération de Hsp72 dans la circulation systémique, qui est connue comme un médiateur de la réponse au stress impliqué dans la réparation des protéines pendant la charge physique. Nos études suggèrent que cela pourrait être un des mécanismes d’action des adaptogènes végétaux.