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LAS VEGAS – Pendant des décennies, la voiture volante s’est imposée comme une vision du nec plus ultra de la technologie grand public chez les geeks (enfin, avec le jet pack façon Iron Man). Les premières versions ne sont jamais allées très loin, car elles reposaient sur des conceptions hybrides voiture-avion de grande taille, délicates et coûteuses, ce qui posait inévitablement le problème de la nécessité d’avoir des ailes pliables. Avec l’avènement de la technologie des drones de masse, la baisse du coût et l’augmentation de la capacité des batteries et des moteurs électriques, ce n’était qu’une question de temps avant qu’une voiture volante personnelle – ou du moins un drone volant personnel – ne soit possible. La startup japonaise de drones Aeronext est la dernière à viser cette vision, avec son annonce de la Gondole volante ici au CES 2020.

La Gondole volante d’Aeronext

L’appareil de la taille d’une personne utilise un ensemble de petits rotors, comme la plupart des drones. Mais il bénéficie également de la technologie 4D Gravity brevetée par l’entreprise. Dans une variante intelligente de l’approche commune consistant à mettre des caméras de drones sur un cardan sur les drones de la société (son activité principale est de produire des drones stables pour des applications industrielles et commerciales), 4D Gravity met toute la charge utile du drone sur un système à cardan actif qui le rend indépendant des rotors et des moteurs.

La société ne montre qu’un modèle ici au CES, mais le modèle a bien le cardan. Les fondateurs m’ont démontré que si les moteurs du drone sont inclinés (ce qui est nécessaire pour que la plupart des conceptions de drones puissent se diriger, changer de vitesse ou faire face à des conditions venteuses), le cockpit reste à niveau. À très haut niveau, les conceptions commerciales comme celle que Bell présente peuvent s’appuyer sur des moteurs inclinables et d’autres systèmes de contrôle coûteux, mais pour un produit destiné au grand public, Aeronext pense que son approche sera beaucoup plus pratique.

Votre premier vol devra se faire dans un parc d’attractions

Bien sûr, en plus du défi technique que représente la construction d’un drone transportant une personne, il y a de nombreux obstacles liés à la sécurité et à la réglementation. La directrice marketing d’Aeronext m’a dit qu’elle pensait qu’il faudrait attendre une dizaine d’années avant de voir des nacelles volantes dans la nature, mais en attendant, la société s’attaque aux environnements contrôlés comme les parcs d’attractions. En attendant, la société s’intéresse aux environnements contrôlés, comme les parcs d’attractions. Il est certain que cela semble très amusant de voler dans les airs, même s’il ne s’agit que d’un manège de parc d’attractions. Les drones sont certainement plus sûrs et plus faciles à piloter que les ultralégers traditionnels, mais pour gagner de l’argent, je suppose qu’il faudra qu’un certain nombre d’entre eux volent en même temps. L’astuce sera de fournir le frisson de la course d’avion sans le danger d’éventuelles autos tamponneuses dans le ciel.

Pour l’instant, la société espère accorder une licence de sa technologie 4D Gravity aux fabricants de drones au Japon, aux États-Unis et ailleurs, et qu’ils paieront jusqu’à 10 % du prix de leurs drones pour un tour en douceur.

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