Dans la nouvelle sous-étude préspécifiée PRECISION, 444 patients atteints d’arthrite ont fait l’objet d’une surveillance ambulatoire de la PA sur 24 heures au départ et après quatre mois sous célécoxib (100z-200 mg deux fois par jour), ibuprofène (600-800 mg trois fois par jour) ou naproxène (375-500 mg deux fois par jour). La tension artérielle moyenne de départ était de 125/75 mmHg et très similaire entre les groupes.

La tension systolique moyenne sur 24 heures a augmenté de 3,7 mmHg chez les utilisateurs d’ibuprofène et de 1,6 mmHg chez les utilisateurs de naproxène, et elle a diminué de 0,3 mmHg chez les utilisateurs de célécoxib. Parmi les personnes ayant une TA de base normale, l’hypertension s’est développée chez un nombre significativement plus élevé d’utilisateurs d’ibuprofène (23,2 %) que d’utilisateurs de naproxène (19,0 %) ou de célécoxib (10,3 %).

Les inhibiteurs de COX-2 ne comportent pas le risque d’effets secondaires gastro-intestinaux associés aux AINS traditionnels, mais un risque accru d’insuffisance cardiaque associé au Vioxx (rofécoxib) a suscité des inquiétudes quant à ses effets cardiovasculaires. Merck a retiré le Vioxx du marché en 2004. Les recherches menées à l’époque n’ont trouvé aucune preuve d’une augmentation du risque cardiovasculaire avec le célécoxib, explique à Reuters Health le Dr William White, de l’UConn Health à Farmington (Conn.), expert des effets cardiovasculaires des AINS.

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