Qu’est-ce qui constitue un environnement de travail hostile ? Certains employés croient qu’un mauvais patron, un environnement de travail désagréable, un collègue impoli, l’incapacité à se qualifier pour une promotion, un manque de travail d’équipe ou le manque d’avantages, de privilèges, de bénéfices et de reconnaissance peuvent créer un environnement de travail hostile.
Et, oui, il faut l’admettre, beaucoup de ces problèmes contribuent à un environnement qui peut ne pas être particulièrement amical ou favorable aux employés. L’environnement sans offres favorables aux employés peut être affreux. Un mauvais patron contribue particulièrement à un environnement que les employés peuvent considérer comme hostile.
Traditionnellement, les mauvais managers prenaient le gros du blâme lorsque les employés quittaient leur emploi. Selon un sondage Gallup, 67% des employés américains sont désengagés au travail, 51% disent qu’ils recherchent activement un nouvel emploi ou sont ouverts à un emploi, et 47% disent que c’est le bon moment pour trouver un emploi de qualité. De plus, les données de Gallup indiquent que 70% de la variance de l’engagement des employés est due à l’environnement fourni par le manager.
Selon le SHRM, le manque de développement et d’opportunités de carrière est le facteur le plus important qui pousse les employés à quitter leur emploi.
Mais, tous ces facteurs (ou leur absence) peuvent faire en sorte qu’un environnement semble hostile aux désirs et aux besoins d’un employé. Et, ils le sont fréquemment en fonction de ce dont l’employé a le plus besoin.
Exigences pour un environnement de travail hostile
Mais, en réalité, pour qu’un lieu de travail soit hostile, certains critères légaux doivent être remplis.
Un environnement de travail hostile est créé par un patron ou un collègue dont les actions, la communication ou le comportement rendent impossible de faire votre travail. Cela signifie que le comportement a modifié les termes, les conditions et/ou les attentes raisonnables d’un environnement de travail confortable pour les employés.
En outre, le comportement, les actions ou la communication doivent être de nature discriminatoire. La discrimination est surveillée et guidée par la Commission pour l’égalité des chances dans l’emploi (EEOC) qui a été créée par la loi sur les droits civils de 1964.
Une plainte pour environnement de travail hostile est une plainte pour discrimination sur le lieu de travail en vertu de la loi fédérale. La personne qui porte plainte doit prouver qu’elle a été victime de discrimination fondée sur la race, le sexe, la couleur, la religion, l’orientation sexuelle, l’ascendance, l’origine nationale, la grossesse, l’âge ou le handicap, et que les actions doivent avoir été omniprésentes et suffisamment graves pour être considérées comme abusives.
Donc, un collègue qui parle fort, fait claquer son chewing-gum et se penche sur votre bureau lorsqu’il vous parle, fait preuve d’un comportement inapproprié, grossier et odieux, mais cela ne crée pas un environnement de travail hostile défini par la loi. En revanche, un collègue qui raconte des blagues sexuellement explicites et envoie des images de personnes nues est coupable de harcèlement sexuel et de création d’un environnement de travail hostile.
Un patron qui vous réprimande verbalement sur votre âge, votre religion, votre sexe ou votre race est coupable de créer un environnement de travail hostile. Même si les commentaires sont désinvoltes, dits avec un sourire ou joués comme des blagues, cela n’excuse pas la situation.
C’est particulièrement vrai si vous avez demandé à la personne d’arrêter et que le comportement se poursuit. Ceci, d’ailleurs, est toujours la première étape pour aborder un comportement inapproprié au travail – demander au patron ou au collègue au comportement inapproprié d’arrêter.
Exigences légales pour un environnement hostile
En plus des exigences légales pour un environnement de travail hostile décrites ci-dessus, voici des informations supplémentaires sur chaque facteur.
- Les actions ou le comportement doivent être discriminatoires à l’égard d’une classification protégée telle que l’âge, la religion, le handicap ou la race.
- Le comportement ou la communication doit être omniprésent, durer dans le temps et ne pas se limiter à une ou deux remarques désobligeantes qu’un collègue a trouvées ennuyeuses. Ces incidents doivent être signalés aux ressources humaines pour une intervention nécessaire.
- Le problème devient significatif et omniprésent s’il est tout autour d’un travailleur, et se poursuit dans le temps, et n’est pas enquêté et traité assez efficacement par l’organisation pour que le comportement cesse.
- Le comportement, les actions ou la communication hostiles doivent être graves. Non seulement il est omniprésent dans le temps, mais l’hostilité doit sérieusement perturber le travail de l’employé ou sa capacité à travailler. La deuxième forme de gravité se produit si l’environnement de travail hostile interfère avec la progression de la carrière de l’employé. Par exemple, l’employé n’a pas obtenu de promotion ou de rotation de poste en raison du comportement hostile.
- Il est raisonnable de supposer que l’employeur était au courant des actions ou du comportement et qu’il n’est pas suffisamment intervenu. Par conséquent, l’employeur peut être responsable de la création d’un environnement de travail hostile.
Faire face à un environnement de travail hostile
Mettre l’employé en garde
La première mesure qu’un employé doit prendre s’il subit un environnement de travail hostile est de demander à l’employé fautif de cesser son comportement ou sa communication. Si un employé trouve cela difficile à faire par lui-même, il doit solliciter l’aide d’un responsable ou des ressources humaines.
Lorsqu’un comportement inapproprié provient d’un autre employé, celui-ci est votre meilleure ressource interne. Ils vous servent également de témoin du fait que vous avez demandé à l’employé fautif de cesser son comportement.
Vous voulez faire savoir à l’employé fautif que son comportement est offensant, discriminatoire, inapproprié, et que vous ne le tolérerez pas. (Dans la majorité des cas, l’employé cessera son comportement. Il se peut qu’il n’ait pas réalisé à quel point vous trouviez ces actions offensantes.)
Ressources supplémentaires à consulter avant d’agir
Ces ressources vous aideront à traiter un environnement de travail hostile avant que l’hostilité ne s’intensifie. Vous pouvez choisir entre :
traiter avec des personnes difficiles,
traiter avec une brute,
mener une conversation difficile, et
pratiquer des compétences de résolution de conflits.
Elles vous aideront toutes à augmenter vos compétences pour traiter avec le collègue qui crée votre environnement de travail hostile. Ces compétences et ces idées peuvent être tout ce dont vous avez besoin puisque de nombreux intimidateurs sont veules lorsqu’ils sont confrontés.
Les représailles sont illégales
En particulier dans les cas où vous avez signalé le comportement d’un responsable ou d’un superviseur au responsable approprié ou à un membre du personnel des RH, ce comportement doit cesser. En outre, la personne signalée ne peut pas exercer de représailles contre vous pour vous venger d’avoir signalé son comportement inapproprié.
Demander de l’aide
Un employé qui subit un environnement de travail hostile, et qui a tenté de faire cesser le comportement sans succès, doit cependant s’adresser à son responsable, à son employeur ou au personnel des ressources humaines. La première étape pour obtenir de l’aide est de demander de l’aide. Votre employeur doit avoir l’opportunité d’enquêter sur la plainte et d’éliminer le comportement.
Un procès ultérieur pour lieu de travail hostile que vous intentez échouera si l’employeur n’était pas au courant de la situation et n’avait pas eu l’opportunité d’aborder le comportement et l’environnement hostile. Ceci est entre vos mains parce que, dans la plupart des lieux de travail, le comportement hostile et offensant est remarqué et abordé lorsqu’il est évident ou vu par de nombreux employés.
Les employés ont rarement besoin d’aborder le comportement par eux-mêmes. Lorsque le comportement n’est pas largement vu ou s’il ne se produit qu’en secret sans témoins, vous devez porter le comportement hostile à l’attention de votre employeur.
Plus, vous pourriez être surpris de la vigilance avec laquelle votre employeur agit pour prévenir les incidents actuels et futurs qui peuvent contribuer à un environnement de travail hostile. De nombreux employeurs considèrent le harcèlement et la création d’un environnement de travail hostile comme des actions qui méritent un licenciement après une enquête de confirmation. Donnez à votre employeur une chance de faire ce qui est juste.
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