Reglan injectable

Déc 3, 2021

EFFETS SECONDAIRES

En général, la fréquence des effets indésirables est corrélée à la dose et à la durée d’administration du métoclopramide. Les réactions suivantes ont été rapportées, bien que dans la plupart des cas, les données ne permettent pas d’estimer la fréquence:

Effets sur le SNC

L’agitation, la somnolence, la fatigue et la lassitude peuvent survenir chez les patients recevant la dose prescrite recommandée de REGLAN Injection (métoclopramide injectable) . L’insomnie, les céphalées, la confusion, les étourdissements ou la dépression mentale avec idées suicidaires peuvent également survenir (voir MISES EN GARDE). Chez les patients traités par chimiothérapie anticancéreuse à raison de 1 à 2 mg/kg par dose, l’incidence de la somnolence est d’environ 70 %. On a rapporté des cas isolés de crises convulsives sans lien évident avec le métoclopramide. Rarement, des hallucinations ont été rapportées.

Réactions extrapyramidales (SEP)

Les réactions dystoniques aiguës, le type de SEP le plus fréquent associé au métoclopramide, surviennent chez environ 0,2 % des patients (1 sur 500) traités par 30 à 40 mg de métoclopramide par jour. Chez les patients traités par chimiothérapie anticancéreuse et recevant 1 à 2 mg/kg par dose, l’incidence est de 2 % chez les patients âgés de plus de 30 à 35 ans, et de 25 % ou plus chez les patients pédiatriques et les patients adultes âgés de moins de 30 ans qui n’ont pas reçu d’administration prophylactique de diphénhydramine. Les symptômes comprennent des mouvements involontaires des membres, des grimaces faciales, un torticolis, une crise oculogyre, une protrusion rythmique de la langue, un discours de type bulbaire, un trismus, un opisthotonus (réactions de type tétanique) et, rarement, un stridor et une dyspnée pouvant être dus à un laryngospasme ; ordinairement, ces symptômes sont facilement inversés par la diphénhydramine (voir MISES EN GARDE).

Les symptômes de type parkinsonien peuvent inclure bradykinésie, tremblements, rigidité de la roue dentée, faciès ressemblant à un masque (voir MISES EN GARDE).

La dyskinésie tardive se caractérise le plus souvent par des mouvements involontaires de la langue, du visage, de la bouche ou de la mâchoire, et parfois par des mouvements involontaires du tronc et/ou des extrémités ; les mouvements peuvent être d’apparence choréo-athétosique (voir MISES EN GARDE).

L’agitation motrice (akathisie) peut consister en des sentiments d’anxiété, d’agitation, de nervosité et d’insomnie, ainsi qu’en une incapacité à rester assis sans bouger, en des mouvements de pas, en un tapotement des pieds. Ces symptômes peuvent disparaître spontanément ou répondre à une réduction de la dose.

Syndrome malin des neuroleptiques

De rares cas de syndrome malin des neuroleptiques (SMN) ont été rapportés. Ce syndrome potentiellement mortel comprend le complexe de symptômes d’hyperthermie, de rigidité musculaire, d’altération de la conscience et d’instabilité autonome (voir rubrique MISES EN GARDE).

Perturbations endocriniennes

Galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, impuissance secondaire à une hyperprolactinémie (voir rubrique PRÉCAUTIONS). Rétention liquidienne secondaire à une élévation transitoire de l’aldostérone (voir PHARMACOLOGIE CLINIQUE).

Cardiovasculaire

Hypotension, hypertension, tachycardie supraventriculaire, bradycardie, rétention hydrique, insuffisance cardiaque congestive aiguë et bloc auriculo-ventriculaire (AV) possible (voir CONTRE-INDICATIONS et PRÉCAUTIONS).

Gastro-intestinal

Nausea et troubles intestinaux, principalement diarrhée.

Hépatique

Rares sont les cas d’hépatotoxicité, caractérisés par des résultats tels que l’ictère et la modification des tests de la fonction hépatique, lorsque le métoclopramide a été administré avec d’autres médicaments ayant un potentiel hépatotoxique connu.

Rénal

Fréquence et incontinence urinaires.

Hématologique

Quelques cas de neutropénie, leucopénie ou agranulocytose, généralement sans relation claire avec le métoclopramide. Méthémoglobinémie chez les adultes et surtout en cas de surdosage chez les nouveau-nés (voir SURDOSAGE). Sulfhémoglobinémie chez l’adulte.

Réactions allergiques

Quelques cas d’éruption cutanée, d’urticaire ou de bronchospasme, notamment chez les patients ayant des antécédents d’asthme. Rarement, œdème angioneurotique, y compris œdème glossal ou laryngé.

Divers

Des troubles visuels. Porphyrie.

Rougeurs transitoires du visage et de la partie supérieure du corps, sans modification des signes vitaux, après l’administration de fortes doses par voie intraveineuse.

Lire l’intégralité des informations de prescription de la FDA concernant Reglan injectable (métoclopramide injectable)

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