Dans le monde des affaires, l’objectif de la métrique du retour sur investissement (ROI) est de mesurer, par période, les taux de rentabilité de l’argent investi dans une entité économique afin de décider d’entreprendre ou non un investissement. Il est également utilisé comme indicateur pour comparer différents investissements au sein d’un portefeuille. L’investissement dont le ROI est le plus élevé est généralement privilégié, même si la répartition du ROI sur la période d’un investissement doit également être prise en compte. Récemment, le concept a également été appliqué aux investissements des organismes de financement scientifique (par exemple, la National Science Foundation) dans la recherche de matériel open source et les retours ultérieurs pour la reproduction numérique directe.

Le ROI et les mesures connexes fournissent un instantané de la rentabilité, ajusté à la taille des actifs d’investissement liés à l’entreprise. Le ROI est souvent comparé aux taux de rendement attendus (ou requis) de l’argent investi. Le ROI n’est pas ajusté dans le temps (contrairement à la valeur actuelle nette, par exemple) : la plupart des manuels le décrivent avec un investissement « année 0 » et un revenu de deux à trois ans.

Les décisions de marketing ont un lien potentiel évident avec le numérateur du ROI (bénéfices), mais ces mêmes décisions influencent souvent l’utilisation des actifs et les besoins en capital (par exemple, les créances et les stocks). Les responsables marketing doivent comprendre la position de leur entreprise et les retours attendus. Dans une enquête menée auprès de près de 200 cadres supérieurs du marketing, 77 % ont répondu qu’ils trouvaient la métrique du « retour sur investissement » très utile.

Le retour sur investissement peut être étendu à des termes autres que le gain financier. Par exemple, le retour sur investissement social (SROI) est une méthode fondée sur des principes pour mesurer la valeur extra-financière (c’est-à-dire la valeur environnementale et sociale qui n’est pas actuellement reflétée dans les comptes financiers conventionnels) par rapport aux ressources investies. Elle peut être utilisée par toute entité pour évaluer l’impact sur les parties prenantes, identifier les moyens d’améliorer la performance et améliorer la performance des investissements.

Limites avec l’utilisation du ROIEdit

En tant qu’outil de décision, il est simple à comprendre. La simplicité de la formule permet aux utilisateurs de choisir librement les variables, par exemple, la durée du temps de calcul, l’inclusion ou non des frais généraux, ou les facteurs utilisés pour calculer les éléments de revenu ou de coût. L’utilisation du RSI en tant qu’indicateur pour hiérarchiser les projets d’investissement peut à elle seule être trompeuse, car le chiffre du RSI n’est généralement pas accompagné d’une explication de sa composition. Le RSI doit être accompagné des données sous-jacentes qui constituent les intrants, ce qui se présente souvent sous la forme d’une analyse de rentabilité. Pour les investissements à long terme, la nécessité d’un ajustement de la valeur actuelle nette est grande, sans quoi le retour sur investissement est incorrect. Comme pour les flux de trésorerie actualisés, il convient d’utiliser un RCI actualisé. L’une des limites du calcul traditionnel du RSI est qu’il ne permet pas de « saisir pleinement l’importance, la valeur ou les risques à court ou à long terme associés au capital naturel et social », car il ne tient pas compte des performances environnementales, sociales et de gouvernance d’une organisation. En l’absence d’une métrique permettant de mesurer la performance environnementale, sociale et de gouvernance à court et à long terme d’une entreprise, les décideurs planifient l’avenir sans tenir compte de l’étendue des impacts associés à leurs décisions. Il existe fréquemment des mesures distinctes à cet effet, alignées sur la fonction de conformité.

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