NBAEdit
Houston Rockets (1992-2003)Edit
Tomjanovich prend sa retraite en 1981 et devient scout pendant deux ans avant d’être nommé entraîneur adjoint en 1983. Il sert comme assistant sous Bill Fitch et Don Chaney.
Tomjanovich est nommé entraîneur principal intérimaire des Rockets en février 1992 après la démission de Chaney. Après avoir presque mené les Rockets à une qualification pour les playoffs, il se voit alors confier le poste de manière permanente.
Dans sa première saison complète à ce poste (1992-93), Tomjanovich guide les Rockets vers le titre de la division Midwest, faisant de lui le premier entraîneur principal à faire passer son équipe de la loterie à une couronne de division au cours de sa première saison complète. Sur la base de ce succès, Rudy T. a mené l’équipe à deux championnats NBA consécutifs en 1994 et 1995 ; de plus, les Rockets ont été la seule équipe autre que les Chicago Bulls à remporter plusieurs championnats au cours des années 1990, leurs titres étant encadrés par les deux séries de trois titres consécutifs des Bulls. Lors de la course aux play-offs vers leur deuxième titre, les Rockets sont devenus la plus petite tête de série (sixième) à en gagner un, et la seule équipe de l’histoire à battre les équipes ayant les quatre meilleurs bilans de saison régulière en play-offs. C’est sur le parquet du Summit, après qu’ils aient remporté leur deuxième titre, que Rudy a proclamé : « Ne sous-estimez jamais le cœur d’un champion ! ». Au cours de son mandat de plus de 11 saisons en tant qu’entraîneur principal des Rockets, il a affiché un record de 503-397 (.559) en saison régulière et une marque de 51-39 (.567) en playoffs. Ses victoires en carrière et son pourcentage de victoire sont des records de franchise pour les Rockets. Après la saison 1998-99, les Rockets ne feront pas les playoffs pendant le reste de son mandat d’entraîneur, et finiront systématiquement dans la cave de la division ; Tomjanovich quitte l’équipe après la saison 2002-03 lorsqu’on lui diagnostique un cancer de la vessie (dont il s’est depuis complètement remis), mettant fin à une association de 33 ans avec la franchise des Rockets – y compris ses 32 premières années à Houston – en tant que joueur, entraîneur adjoint et entraîneur principal.
Les Lakers de Los Angeles (2004-2005)Edit
En 2004, Tomjanovich signe un contrat de cinq ans et 30 millions de dollars pour remplacer Phil Jackson comme entraîneur des Lakers de Los Angeles. Il démissionne après 41 matchs, invoquant un épuisement mental et physique sans rapport avec son combat passé contre le cancer de la vessie. Les Lakers lui ont versé un règlement de 10 millions de dollars, ce qui a donné lieu à des spéculations selon lesquelles les Lakers avaient plutôt résilié son contrat. Tomjanovich est resté avec les Lakers en tant que consultant.
Équipe nationale américaine de basket-ball de 1998Edit
En 1998, Tomjanovich s’est porté volontaire pour entraîner l’équipe masculine senior de basket-ball des États-Unis lors du championnat du monde FIBA en Grèce. Malgré l’absence de joueurs de la NBA en raison de négociations contractuelles, Tomjanovich a guidé le groupe de joueurs de l’ABC assemblé à la hâte vers la médaille de bronze. Au vu de ses services exceptionnels en tant qu’entraîneur lors des championnats du monde de 1998 et de son curriculum vitae professionnel exceptionnel, Tomjanovich a été désigné pour entraîner l’équipe masculine senior des États-Unis aux Jeux de la XXVIIe Olympiade à Sydney, en Australie. L’équipe américaine a remporté la médaille d’or avec une fiche de 8-0. Le 15 février 2006, Tomjanovich a été nommé directeur des scouts de l’équipe masculine de basket-ball des États-Unis.
Style d’entraînementModifié
Tomjanovich était bien connu pour son style managérial instinctif et son intensité sur le banc. Toujours plein d’autodérision, il mettait néanmoins une pression énorme sur lui-même et ses assistants pour qu’ils soient prêts pour chaque match, étant plusieurs fois hospitalisé pour épuisement. Après avoir remporté deux titres consécutifs, Tomjanovich a détourné une grande partie des éloges et a évité l’étiquette de « génie » attribuée à d’autres entraîneurs champions comme Chuck Daly et Phil Jackson. Son attitude décontractée et facile à vivre avec ses joueurs lui a valu la réputation d’être un « entraîneur de joueurs » et, à ce titre, les joueurs chevronnés étaient impatients de jouer dans ses équipes. Parmi les stars qui ont demandé et obtenu des transferts à Houston pendant son mandat, on trouve Clyde Drexler, Charles Barkley et Scottie Pippen.