Des scientifiques de l’Université de York, de l’Université de Leeds et de l’Université d’Helsinki, ont annoncé leurs résultats dans la revue Nature Communications.

« Le rhume infecte plus de deux milliards de personnes par an, ce qui en fait l’un des agents pathogènes viraux les plus performants, nous sommes donc ravis de franchir cette étape cruciale », a déclaré dans un communiqué le professeur Reidun Twarock, biologiste mathématique aux départements de mathématiques et de biologie de l’Université de York, ainsi qu’au York Centre for Complex Systems Analysis.

La percée découle de la découverte d’un « code caché » trouvé dans le HPeV qui est responsable de la formation du virus.

Maintenant que le code a été trouvé, l’équipe de recherche essaie de comprendre quels médicaments utiliser pour le cibler et le détruire.

« Le codage fonctionne comme les rouages d’une montre suisse », a déclaré le professeur Peter Stockley du Centre Astbury de biologie moléculaire structurelle de l’Université de Leeds, dans un communiqué. « Nous avons maintenant besoin d’un médicament qui ait le même effet que de verser du sable dans la montre. Chaque partie du mécanisme viral pourrait être désactivée. »

Le Dr Andrew Nye, DO, du groupe de médecine familiale Orlando Health Physicians, déclare que cette recherche est fascinante.

« Le rhume n’est en fait pas un seul virus, mais toute une série de nombreux virus différents », a-t-il déclaré à Healthline. « L’un des plus grands groupes est le coronavirus, et il y a un certain nombre de sous-virus différents qui appartiennent à cette famille. Les chercheurs ont donc identifié un point faible structurel, si l’on peut dire, dans la manière dont tous ces virus s’organisent et assemblent le bouclier qui les entoure. C’est très prometteur parce que si un médicament pouvait être développé pour attaquer ces sites spécifiques, vous seriez idéalement en mesure d’attaquer toute cette famille de virus – pas seulement une espèce, mais de nombreuses espèces différentes. »

Nye a déclaré qu’il semble que les chercheurs ont identifié des cibles précieuses.

« Un médicament ou une classe de médicaments qui attaquent ces sites serait probablement efficace pendant une bonne période de temps, donc c’est assez excitant », a-t-il déclaré. « Plus vous pouvez attaquer un virus à son niveau de construction de base, plus vous aurez de succès. »

« Être capable de cibler le virus du rhume serait brillant », a déclaré à Healthline le Dr Hilary Hawkins, du Orlando Health Physician Associates. « Je ne suis pas sûre que ce soit possible car il y a tellement de variantes du virus du rhume. C’est excitant qu’ils envisagent cette possibilité, mais c’est très tôt. »

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