Informations biographiques

Frederick Douglass était le principal porte-parole des Noirs américains dans les années 1800. Né esclave, Douglass est devenu un auteur et un orateur de renom. Il a consacré sa vie à l’abolition de l’esclavage et à la lutte pour les droits des Noirs.

Frederick Augustus Washington Bailey est né en 1818 à Tuckahoe, dans le Maryland. A l’âge de huit ans, il est envoyé à Baltimore pour travailler chez un parent de son maître. Là, aidé par la femme de son nouveau maître, il commence à s’instruire. Il travaille ensuite dans un chantier naval, où il calfeutre les navires, les rendant étanches.

En 1838, le jeune homme fuit son maître et se rend à New Bedford, dans le Massachusetts. Pour éviter d’être capturé, il abandonne ses deux seconds prénoms et change son nom de famille en Douglass. Il obtient un emploi de calfatage, mais les autres hommes refusent de travailler avec lui parce qu’il est noir.

Douglass occupe ensuite plusieurs emplois, parmi lesquels le ramassage des ordures et le creusement de caves. En 1841, lors d’une réunion de la Massachusetts Antislavery Society, Douglass a raconté à l’auditoire ce que la liberté signifiait pour lui. L’auditoire est si impressionné que la société l’engage pour qu’il fasse une conférence sur ses expériences en tant qu’esclave. Au début des années 1840, Douglass a protesté contre la ségrégation dans les trains en s’asseyant dans les wagons réservés aux Blancs. Il a dû être traîné hors des voitures blanches. Douglass a également protesté contre la discrimination religieuse. Il est sorti d’une église qui empêchait les Noirs de participer à un service tant que les Blancs n’avaient pas fini de participer.

En 1845, Douglass a publié son autobiographie, Narrative of the Life of Frederick Douglass. Craignant que son identité d’esclave fugitif ne soit révélée lors de la publication du livre, il se rendit en Angleterre la même année. En Angleterre, Douglass continue à s’exprimer contre l’esclavage. Il a également trouvé des amis qui ont réuni assez d’argent pour acheter sa liberté.

Douglass est retourné aux États-Unis en 1847 et a fondé un journal anti-esclavagiste, le North Star, à Rochester, New York. Dans les années 1850, Douglass reproche aux employeurs d’embaucher des immigrants blancs avant les Noirs américains. Il estime que l’homme noir est écarté au profit de l’immigrant blanc, « dont la couleur est censée lui donner un meilleur titre à la place ». Il accusait même certains hommes d’affaires abolitionnistes de discrimination professionnelle à l’égard des Noirs.

Douglass mena également une attaque réussie contre les écoles ségréguées de Rochester. Sa maison était une station sur le chemin de fer clandestin qui aidait les esclaves en fuite à atteindre la liberté.

Pendant la guerre civile, Douglass a aidé à recruter des Noirs pour l’armée de l’Union. Il a discuté des problèmes de l’esclavage avec le président Abraham Lincoln à plusieurs reprises. Douglass a occupé le poste de Recorder of Deeds dans le district de Columbia de 1881 à 1886 et celui de ministre américain à Haïti de 1889 à 1891. Il a écrit deux versions augmentées de son autobiographie – My Bondage and My Freedom (1855) et Life and Times of Frederick Douglass (1881). Frederick Douglass, combattant pour la justice, est mort en 1895.

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