Napoléon Bonaparte

Nov 20, 2021

Faits et résumé d’information et article sur Napoléon Bonaparte, empereur Napoléon Ier de France, qui est classé parmi les plus grands chefs militaires de tous les temps pour sa performance pendant les guerres napoléoniennes

Napoléon Bonaparte Faits

Naissance

15 août 1769. Ajaccio, île de Corse

Décès

5 mai 1821. St. Hélène

Rang initial

Second lieutenant, artillerie

Rang le plus élevé atteint

Autoproclamé empereur, à la tête de toutes les armées françaises

Battailles engagées

Valmy
Jemappes
Siège de Toulon
Lodi
Castiglione
Arcole
Rivoli
Bataille des Pyramides
. Pyramids
Novi
Zurich
Hohenlinden
Marengo
Ulm
Austerlitz
Jena
Auerstadt
Eylau
Friedland
Talavera
Valencia
Bailen
Saragossa
Albuera
Salamanca
Vittoria
Eckmuhl
Aspern / Essling
Wagram
Smolensk
Borodino, ou Moskova
Berezina
Dresde
Lutzen
Bautzen
Leipzig
Brienne
La Rothiere
Montmirail
Arcis-Sur-Aube
Ligny
Quatre Bras
Waterloo

Napoléon Bonaparte résumé : Napoléon Bonaparte – Napoléon Ier, empereur des Français – était le plus grand soldat de son époque et se classe parmi les chefs militaires les plus renommés de tous les temps. Les tactiques qu’il a perfectionnées au cours des guerres napoléoniennes ont fortement influencé les armées européennes et américaines jusqu’au XXIe siècle, mais son héritage va au-delà des préoccupations strictement militaires. Pendant près d’un quart de siècle, son influence sur la politique, le droit, l’organisation et les tactiques militaires s’est étendue à la majeure partie de l’Europe et à certaines régions d’Afrique et du Moyen-Orient. Le code de lois napoléonien a beaucoup fait pour uniformiser le droit à travers l’Europe et a apporté aux peuples des terres qu’il a conquises une plus grande liberté qu’ils n’avaient connue auparavant.

Dans le domaine militaire, il a adapté de façon magistrale les tactiques existantes et a utilisé au maximum la technologie de son époque et le réseau amélioré de routes de l’Europe. La vitesse et le choc étaient ses principales armes, et il coordonnait efficacement les armes distinctes que sont l’infanterie, la cavalerie et l’artillerie. Il a organisé ses forces de façon à ce que les armées, les corps d’armée et même les divisions puissent aller au combat et se battre indépendamment selon les besoins. Il choisit des subordonnés compétents et coordonne ensuite étroitement leurs efforts. Son chef d’état-major, Louis Alexandre Berthier, qui était aussi maître de la logistique que Napoléon l’était de la tactique du champ de bataille, l’aidait habilement. À tout cela s’ajoutent le charisme et le courage personnel de Napoléon, qui lui valent l’allégeance dévouée de ses soldats.

Après avoir réussi pendant des années à déjouer et à déjouer les armées de plusieurs nations, il commet l’erreur d’envahir les vastes étendues de la Russie en 1812. Avant la fin de l’année, l’armée française qui est revenue en titubant des terres du tsar n’était plus que l’ombre de la horde conquérante qui était entrée en juin. Contraint d’abdiquer, Napoléon est condamné à l’exil sur l’île d’Elbe mais s’échappe et rentre en France en 1815. Il tente de reprendre ses habitudes de vainqueur en attaquant rapidement les armées anglo-néerlandaises et prussiennes en Belgique afin de les vaincre en détail, mais il perd sa dernière bataille, au sud de Waterloo, le 15 juin 1815. De nouveau contraint d’abdiquer, il est exilé sur l’île de Sainte-Hélène, dans l’Atlantique Sud, où il meurt en 1821.

En partie mégalomane conquérant, en partie révolutionnaire qui a apporté de plus grandes libertés à l’Europe alors qu’il étendait son empire, il a laissé des bains de sang et la mort dans son sillage, mais était dévoué à l’avancement de la France. Il disait de lui-même : « Le pouvoir est ma maîtresse ».

Napoléon ressuscité

Né Napoléon Buonaparte sur l’île française de Corse le 15 août 1769, il changea son nom de famille en Bonaparte en 1796 suite à ses premières victoires militaires et finit par devenir simplement Napoléon – sans nom de famille. Sa famille est issue de la petite noblesse et n’a pas de tradition militaire, mais il lit l’histoire militaire avec voracité et, après une éducation précoce dans les « matières de gentilhomme », il fréquente une école militaire en France. Diplômé à l’âge de 16 ans, il devient sous-lieutenant dans l’artillerie. Lorsque la Corse déclare son indépendance de la France en 1793, il rompt tout lien avec l’île ; il est désormais un Français, de part en part.

Pendant la Révolution française (1789-1799), de nombreux officiers de l’armée fuient le pays, car ils sont aussi des nobles. Cela a ouvert des opportunités d’avancement militaire basées sur le mérite plutôt que sur le statut de naissance. Le jeune Napoléon a bénéficié d’une telle opportunité lors du siège de Toulon en 1793, une ville portuaire du sud de la France qui s’était rebellée contre les Parisiens qui contrôlaient la révolution. La ville avait invité des navires britanniques et confié le commandement à leurs officiers. Lorsque le commandant de l’artillerie française est blessé en septembre, Napoléon est nommé pour le remplacer. Il s’exécuta habilement et joua un rôle vital dans la chute de la ville le 19 décembre, ce qui lui valut d’être promu général de brigade.

Il a toujours cru que la chance jouait un rôle dans le succès, et Dame Fortune lui sourit à nouveau en octobre 1795. Lorsqu’une révolte royaliste contre le régime éclate à Paris, Napoléon l’étouffe avec une « bouffée de mitraille » d’une batterie, tuant et blessant des centaines de personnes et libérant les rues. Il est récompensé par le commandement de l’armée d’Italie.

Avant de partir pour son nouveau poste, il épouse Joséphine de Beauharnais, dont le mari avait été guillotiné pendant le règne de la Terreur. Femme gracieuse et séduisante, de six ans son aînée, elle avait une position sociale dont le Corse espérait qu’elle lui ouvrirait des portes. Les lettres passionnées qu’il lui écrivit alors qu’il était en campagne indiquaient qu’il était réellement épris d’elle, et après qu’il se fut déclaré empereur en 1804, elle fut couronnée impératrice Joséphine ; elle servit d’ambassadrice et d’hôtesse et rendit à la cour française une partie du cérémonial qu’elle avait connu sous la monarchie. Elle n’est cependant pas en mesure de produire un héritier mâle pour Napoléon, qui fait annuler leur mariage en 1810. Il épousa ensuite Marie-Louise d’Autriche mais offrit à Joséphine un généreux arrangement et les deux restèrent en contact étroit.

Napoléon en Italie, 1796-97

La révolution française fut d’abord considérée par les autres nations européennes comme une affaire intérieure, mais en août 1791, l’Autriche et la Prusse, dans la déclaration de Pillnitz, avertirent qu’elles étaient prêtes à utiliser la force pour protéger le roi Louis XVI de France. En avril suivant, elles commencent à solliciter des alliés pour la guerre contre le gouvernement républicain de Paris, qui répond en déclarant la guerre à l’Autriche. À partir de 1792, la France se retrouve mêlée à des guerres avec la plupart des nations d’Europe ; grâce à une nouvelle politique de conscription, les républicains sont en mesure de lever plusieurs grandes armées, nommées en fonction de leurs domaines de responsabilité. Napoléon quitte Paris pour prendre le commandement de l’armée d’Italie quelques jours seulement après avoir épousé Joséphine.

Durant les années 1796-97, il bat les armées autrichiennes à Lodi, Castiglione, Arcola et Rivoli. À Lodi, il mène personnellement une charge à la baïonnette sur un pont pour attaquer l’arrière-garde autrichienne. Impressionnés par son courage, ses soldats surnommèrent affectueusement leur général de brigade d’un mètre soixante-dix « le petit caporal ». À la fin de l’année 1797, il contrôle l’Italie et l’Autriche, et la paix qu’il négocie élargit les possessions de la France en Europe, notamment en donnant les Pays-Bas autrichiens (Belgique) et la Lombardie à la France. Napoléon devient un héros national.

Il espère ensuite envahir un ennemi traditionnel, la Grande-Bretagne, contre laquelle la France a mené la guerre de Cent Ans (1337-1453), mais il se rend vite compte qu’il n’a pas la force nécessaire pour réussir une invasion transmanche. Au lieu de cela, le 1er juillet 1798, il envahit l’Égypte pour interférer avec les lignes commerciales de la Grande-Bretagne avec l’Inde et l’Afrique du Nord. Napoléon remporte plusieurs victoires sur terre contre les Turcs, qui contrôlent l’Égypte à l’époque, mais sa flotte subit une grave défaite au large d’Alexandrie aux mains de l’amiral britannique Horatio Nelson.

Laissant la majeure partie de son armée derrière lui, Napoléon rentre en France et participe à un soulèvement contre le Directoire en place. Après le coup d’État du 9 novembre 1799, il devient premier consul et est virtuellement le maître de la France. Pour solidifier son pouvoir, il réécrit la Constitution française en 1802, se faisant ainsi consul à vie ; deux ans plus tard, il tripote à nouveau la constitution pour se déclarer empereur.

L’un des résultats de la campagne de Napoléon en Égypte fut la découverte par l’un de ses soldats de la pierre de Rosette, qui déverrouilla le langage des hiéroglyphes, facilitant grandement l’étude de l’Égypte ancienne.

Les années de gloire de Napoléon

En tant qu’empereur, Napoléon utilisa son pouvoir pour organiser les lois civiles de son pays en un seul code civil. Il a amélioré les transports grâce à un programme de construction de ponts et de canaux et a réformé le système éducatif. Il crée des universités de premier plan et la Banque de France.

Dans le même temps, il utilise un système de conscription strict pour lever une puissante armée et envahit à nouveau l’Autriche en 1800, remportant une victoire dans la plaine de Marengo en Italie du Nord ; cette fois, les termes de la paix reconnaissent le Rhin comme frontière orientale de la France. Sa belligérance conduit à la guerre avec la Grande-Bretagne en 1803, et deux ans plus tard, la Russie et l’Autriche s’allient aux Britanniques contre lui. Pour financer ses guerres, il vend 828 000 miles carrés de territoire français sur le continent nord-américain aux jeunes États-Unis d’Amérique, un événement connu aux États-Unis sous le nom d’achat de la Louisiane.

Entre 1805 et 1807, il mène une brillante campagne marquée par des manœuvres rapides et des attaques violentes. Les victoires sur les Autrichiens à Ulm, une force austro-russe à Austerlitz et les Russes à Friedland conduisent aux traités de Tilsit avec la Russie et la Prusse (respectivement). Ces traités font de la France et de la Russie des alliés et divisent essentiellement le continent européen entre les deux. Le territoire de la Prusse fut réduit de près de la moitié.

Le système continental

Napoléon utilisa son contrôle des ports européens pour instituer un blocus, excluant le commerce britannique du continent, une situation connue sous le nom de système continental. Il avait subi une autre défaite navale aux mains d’Horatio Nelson, à Trafalgar ; s’il ne pouvait pas envahir la Grande-Bretagne, il mettrait en faillite ce qu’il appelait la « nation des boutiquiers ». Les blocus mutuels de guerre commerciale entre la France et la Grande-Bretagne ont créé les conditions qui ont conduit à la guerre de 1812 entre la Grande-Bretagne et les États-Unis.

Son désir de blocus complet a conduit Napoléon à occuper le Portugal en 1807 et l’Espagne en 1808, mais les troupes espagnoles et portugaises aidées par les Britanniques ont mené une résistance déterminée. Connue sous le nom de guerre péninsulaire, elle immobilisera 300 000 soldats français entre 1807 et 1814. En octobre 1813, le commandant britannique de la guerre péninsulaire, Arthur Wellesley, duc de Wellington, avait franchi les Pyrénées et envahi la France.

Durant les années qui suivirent les traités de Tilsit, Napoléon mit en place dans l’ensemble de ses possessions européennes un système juridique connu sous le nom de Code Napoléon qui fit beaucoup pour uniformiser les lois. Il garantit la liberté de religion, abolit le servage et établit des écoles gratuites pour tous les citoyens.

La Grande Armée rencontre un désastre en Russie

La Russie se joint initialement à son alliée la France dans le blocus du système continental, mais l’effet est dommageable pour le propre commerce de la Russie, et les ports sont rouverts aux navires neutres le 31 décembre 1810, mettant à mal le partenariat franco-russe. Le 24 juin 1812, Napoléon mène une armée de 600 000 hommes – la Grande Armée, la plus importante de l’histoire de l’Europe jusqu’à cette date – à l’assaut de la Russie. Incapables de vaincre une telle force, les Russes se replient et adoptent une politique de la terre brûlée, brûlant les bâtiments, les récoltes, les vergers et tout ce qui pourrait être utile aux Français.

Napoléon engage finalement les Russes à Borodino en septembre, une bataille non concluante avec des pertes élevées des deux côtés. Le 15 septembre, l’armée française entre dans la capitale russe de Moscou, mais c’est une victoire à la Pyrrhus : la population a disparu, et les Russes incendient la ville. Pendant plus d’un mois, Napoléon attend que son partenaire d’antan capitule, mais un hiver rigoureux et l’impossibilité de nourrir ses troupes le contraignent à abandonner Moscou. Le temps glacial, la famine, les désertions, les attaques harcelantes des cosaques et une bataille sanglante sur la rivière Berezina le 27 novembre réduisent la Grande Armée de 600 000 à moins de 100 000 hommes. L’empereur retourne à Paris pour y renforcer ses forces, mais le désastre en Russie et la poursuite de la guerre en Espagne et au Portugal ont enhardi ses ennemis.

Au printemps 1813, la Grande-Bretagne, la Prusse, le Portugal, l’Espagne, la Russie et la Suède ainsi que des États allemands mineurs forment la Sixième Coalition des nations alliées contre la France. L’empereur rassemble ses vétérans et enrôle de nouvelles recrues. Dans un premier temps, il revendique des victoires à Lutzen et Bautzen et impose une paix qui lui donne le temps de lever des troupes supplémentaires, mais en août, l’Autriche rejoint officiellement la coalition, faisant ainsi pencher la balance. Lors de la bataille de trois jours de Leipzig en octobre, la plus grande bataille des guerres napoléoniennes, la coalition inflige à Napoléon une défaite dévastatrice. Il est finalement contraint de se replier derrière le Rhin, et l’invasion de la France est imminente. Les maréchaux de Napoléon le forcent à abdiquer le 11 avril 1814, et il est banni sur l’île d’Elbe.

Les Cent Jours de Napoléon

En mars suivant, il s’échappe et retourne en France, où il est encore largement considéré comme un héros, et assume son rôle d’empereur, déplaçant le roi Louis XVIII. Commence alors une période connue sous le nom des Cent jours de Napoléon ou simplement des Cent jours (en réalité 111 jours, du 20 mars au 8 juillet 1815). Alors qu’il lève une nouvelle armée, l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie conviennent d’une nouvelle coalition pour s’opposer à lui. Sachant qu’il serait bientôt largement dépassé en nombre, Napoléon choisit de frapper rapidement en Belgique où il espère injecter son armée entre une force anglo-néerlandaise sous les ordres de son vieil ennemi en Espagne, le duc de Wellington, et une armée prussienne sous les ordres du maréchal Prince Gebhard von Blücher et vaincre chaque force séparément.

Dans cette campagne, cependant, l’empereur français n’aurait pas l’aide de son ancien chef d’état-major exceptionnel, Louis Alexandre Berthier, qui a choisi de ne pas rejoindre son ancien commandant et a plutôt escorté personnellement le roi Louis XVIII en sécurité. Berthier avait fait partie de ceux qui avaient forcé l’abdication de Napoléon en 1814, estimant que la longue période de guerre devait prendre fin pour le bien de la France.

Après des affrontements à Ligny et Quatre Bras, Napoléon attaque l’armée anglo-hollandaise de Wellington près du Mont St Jean, au sud du village de Waterloo, en Belgique, le 18 juin 1815. Après des heures de combats sanglants, la ligne de Wellington est proche de la rupture, mais Blücher arrive avec 48 000 Prussiens en fin d’après-midi. L’armée française, battue et en infériorité numérique, se replie en France.

Napoléon abdique une seconde fois et est transporté en exil sur un navire britannique vers l’île de Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud. Il y meurt le 5 mai 1821, à l’âge de 51 ans. On a prétendu qu’il avait été progressivement empoisonné à l’arsenic, mais il est plus probable qu’il soit mort d’un cancer de l’estomac, qui a également tué son père et sa sœur Pauline. Sa dépouille n’a pas été rapatriée en France avant 1840, date à laquelle il a été enterré aux Invalides à Paris.

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