À la suite de la guerre des Pequots de 1637, les colonies de Nouvelle-Angleterre étaient réceptives aux plans de renforcement des défenses coloniales contre la menace d’attaques indiennes. Après plusieurs années de négociations, les délégués du Connecticut, de New Haven, de Massachusetts Bay et de la colonie de Plymouth se réunissent à Boston en 1643 et forment les Colonies unies de la Nouvelle-Angleterre, plus connues sous le nom de Confédération de la Nouvelle-Angleterre. L’organisation devait être composée de deux délégués de chacune des quatre colonies membres. Six des huit voix étaient nécessaires pour adopter toute mesure. Les colonies membres étaient motivées à se joindre à la Confédération non seulement par la crainte d’une attaque indienne, mais aussi par les menaces que représentaient les Hollandais en Nouvelle-Angleterre et les Français au Canada. La Confédération n’avait pas pour but d’être un gouvernement central pour les colonies de la Nouvelle-Angleterre ; chacune conservait ses propres institutions de gouvernement.Les pouvoirs de la Confédération comprenaient les suivants :

  • Pour évaluer les colonies membres pour les coûts de la défense ; des cotisations proportionnelles devaient être prélevées sur le nombre d’hommes, âgés de 16 à 60 ans, résidant dans chaque colonie.
  • Pour exiger que les colonies membres participent au retour des fugitifs de la justice et des esclaves fugitifs. Cette dernière exigence anticipait les lois sur les esclaves fugitifs des époques ultérieures.

La baie du Massachusetts, la plus grande des colonies, a rapidement découvert que trop d’autorité avait été cédée à ses petits voisins. Par conséquent, lorsque la colonie de la Baie était confrontée à une décision impopulaire de la Confédération, elle ignorait tout simplement l’instruction. Les colonies du Connecticut vivaient dans l’ombre des Hollandais dans les Nouveaux Pays-Bas et ont obtenu les votes nécessaires pour participer au conflit anglo-hollandais des années 1650. La lointaine Baie du Massachusetts refuse d’honorer l’appel à l’action. Il n’est pas surprenant que l’influence de la Confédération ait fortement décliné à partir de cette époque, mais une brève renaissance s’est produite pendant l’âpre conflit de la guerre du roi Philippe (1675-76).Les articles originaux de la Confédération des colonies unies de Nouvelle-Angleterre, datés du 19 mai 1643, comprenaient comme deuxième section :

2. Lesdites colonies unies, pour elles-mêmes et leurs postérités, entrent conjointement et solidairement par la présente dans une ligue ferme et perpétuelle d’amitié et d’amité pour l’offense et la défense, le conseil mutuel et le secours dans toutes les occasions justes à la fois pour préserver et propager la vérité et les libertés de l’Évangile et pour leur propre sécurité et bien-être mutuels.

La perpétuité n’a duré que jusqu’en 1684, date à laquelle la confédération a été dissoute.
La Confédération de la Nouvelle-Angleterre était un petit premier pas vers une coopération formelle entre les colonies. En 1686, la Couronne créera le Dominion de la Nouvelle-Angleterre, une fusion très impopulaire de New York et du New Jersey avec les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Plus tard, à la veille de la guerre française et indienne, sept colonies se pencheront sur le plan d’union d’Albany de Ben Franklin, une proposition de gouvernement colonial fédéré.Voir le tableau des guerres indiennes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.